Et si le cloud public avait montré ses limites ?
Il y a quelques semaines, le célèbre cabinet VansonBourse a réalisé une vaste enquête auprès de décideurs IT aux quatre coins de la planète, et ce afin d’alimenter une étude commandée par Nutanix.
Parmi les principaux enseignements de cette dernière se trouve la déception des entreprises quant au cloud public. Les chiffres parlent effectivement d’eux-mêmes : seuls 42 % des professionnels estiment que le cloud public a répondu à leurs besoins, un taux qui baisse même à 30 % lorsque l’on s’intéresse seulement aux sociétés françaises.
Mais alors, quelles raisons peuvent bien expliquer ce soudain désaveu du cloud public alors même qu’il était porté aux nues ? Eh bien, c’est sans contestation possible du côté du budget que le bât blesse puisque les coûts d’infrastructure se sont globalement révélés beaucoup plus élevés qu’attendus. Dans de nombreux cas, ils ont même réellement explosé puisque la hausse est supérieure à 40 % !
Il n’en fallait pas plus pour que les entreprises changent leur fusil d’épaule et se tournent vers le cloud hybride.
Le cloud hybride, une tendance chez les professionnels ?
Si le cloud hybride (en savoir plus sur les avantages et inconvénients du cloud hybride) n’est pour l’heure adopté que par un nombre encore limité d’entreprises — de l’ordre de 20 % — son taux de satisfaction est incomparable avec celui du cloud public : plus de 90 % des décideurs considèrent effectivement que le cloud hybride répond le plus justement possible à leurs besoins.
Il n’est donc pas surprenant que de nombreux professionnels s’intéressent de près au cloud hybride qui, rappelons-le, est un mélange de cloud public et de cloud privé. Pouvant garantir une protection optimale des données (aller plus loin sur la sécurité des données dans le cloud), de bonnes performances et une prise en main facile, le tout en optimisant les coûts, le cloud hybride a tous les atouts pour séduire.
Reste toutefois encore quelques freins à lever comme le manque d’experts pour gérer la partie « cloud privé » mais gageons que le cloud hybride pourrait bien être adopté durablement par les entreprises. Tout sauf un effet de mode donc…