Une ouverture de datacenters au Moyen-Orient pour booster l’économie locale
En étant le premier à ouvrir des datacenters au Moyen-Orient, Microsoft a renforcé son image de pionnier, lui qui a ouvert au mois de mars un premier datacenter sur le continent africain.
Ces deux ouvertures à Abu Dhabi et à Dubaï sont en tout cas perçues comme de véritables aubaines pour l’économie locale. Il faut dire que l’arrivée de Microsoft et de son cloud devrait profiter aux entreprises et aux institutions basées dans cette région du monde.
Microsoft débarque effectivement avec sa solution Azure (cloud computing) et sa suite bureautique Office 365. Autant d’outils que les entreprises du Moyen-Orient devraient apprécier tant ils peuvent s’avérer essentiels pour développer le travail collaboratif mais surtout pour porter des projets innovants.
Nul doute donc que bientôt, des entreprises basées au Moyen-Orient viendront concurrencer des sociétés américaines, européennes ou asiatiques sur certains segments du marché de la tech.
Microsoft en éclaireur, les autres géants du cloud à l’affût ?
Avec l’ouverture de ses deux premiers datacenters au Moyen-Orient, Microsoft a profité d’une belle opération de communication d’autant qu’il s’est installé dans les deux principales villes des Émirats arabes unis.
S’il a été un pionnier, il va très vite être rejoint par l’un de ses concurrents, AWS. Amazon Web Services a effectivement annoncé qu’il allait ouvrir son premier datacenter au Bahreïn en 2019.
Quant à Google, le Moyen-Orient ne semble pour l’instant pas l’une de ses priorités préférant, pour l’heure, travailler à la construction d’un nouveau câble sous-marin pour connecter l’Afrique à la fibre optique.