1 — Les fuites de données
Avec la montée en puissance du cloud, les fuites de données se font de plus en plus fréquentes et c’est là un vrai problème, surtout lorsque les données concernées sont sensibles, voire même confidentielles. Pour une entreprise, les conséquences d’une fuite de données peuvent être catastrophiques : perte de clients, diminution de chiffre d’affaires, dégradation de l’image… Depuis la mise en place du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), cela peut aussi s’accompagner de lourdes sanctions financières si la responsabilité de l’entreprise dans la fuite de données est prouvée !
Par conséquent, il peut être bon de ne pas stocker toutes ses données dans le cloud, ce qui signifie que la valeur de chaque donnée doit pouvoir être clairement établie en interne. Il peut aussi être judicieux d’adopter des techniques de chiffrement pour les données les plus sensibles.
2 — Une stratégie de sécurité négligée
Dès lors qu’il y a migration d’une infrastructure vers le cloud, il est essentiel que soit posée la question de la sécurité.
En effet, trop souvent, la migration se réalise sans que la dimension sécuritaire soit prise en compte, ce qui donne parfois des possibilités larges aux hackers pour conduire des cyberattaques. Là encore, les conséquences pour l’entreprise peuvent être importantes.
Aussi, pour se prémunir contre cette menace, il suffit bien souvent de plancher sur une stratégie de sécurité qui va vous conduire à développer puis implémenter un framework d’architecture de sécurité.
3 — Une mauvaise gestion des identifiants d’accès
De la même manière que des hackers peuvent aisément prendre le contrôle de votre compte de messagerie, ils peuvent facilement pénétrer dans votre cloud si l’accès est mal sécurisé.
Aussi, veillez bien à ce que les mots de passe respectent les règles essentielles de sécurité. Autrement dit, ils doivent être forts, chiffrés et modifiés très régulièrement. C’est seulement si ces conditions sont remplies qu’ils joueront pleinement leurs rôles de protecteur de votre compte.
Bien évidemment, ne vous contentez pas de mot de passe et rendez obligatoire l’authentification à doubles facteurs pour l’accès au cloud. Nul doute qu’ainsi, les problèmes d’identification d’accès appartiendront au passé.
4 — Une mauvaise configuration
À l’heure où les erreurs de configuration du cloud sont de plus en plus nombreuses, il semblerait que toutes les entreprises n’aient pas complètement pris conscience des risques qu’elles pouvaient causer.
Pourtant, chaque erreur de configuration est comparable à une porte d’entrée laissée ouverte aux hackers. Fort heureusement, toutes ne peuvent pas nécessairement être exploitées et toutes ne débouchent donc pas sur une exposition non désirée des données.
Toutefois, une mauvaise configuration peut aussi simplement nuire à la performance de votre infrastructure, ce qui est un autre problème fort dommageable à ne pas en douter !
Pour éliminer cette menace, la bonne idée est d’adopter l’automatisation pour votre cloud. Ainsi, les erreurs seront détectées automatiquement et vous pourrez les corriger avant qu’elles ne s’inscrivent dans la durée.
5 — La mauvaise sécurisation des APIs et des UIs
Dans un système informatique, les interfaces de programmation (API) et les interfaces utilisateur (UI) sont les éléments les plus exposés, et ce pour la simple et bonne raison qu’ils sont les seuls à disposer d’une adresse IP publique.
Autrement dit, ces interfaces constituent des cibles parfaites pour des hackers, du moins si elles ont été mal sécurisées.
C’est pourquoi vous devez vous assurer que la sécurité de vos interfaces est optimale, par exemple en assistant à différentes étapes de leur développement.
6 — Une utilisation malveillante du cloud
Au sein d’une entreprise, il peut y avoir un employé véreux qui aille à l’encontre de ses intérêts. Aussi, il faut toujours se méfier que certains collaborateurs utilisent le cloud à des fins malveillantes.
En effet, l’utilisation des ressources cloud de l’entreprise peut permettre à une personne malintentionnée de mener des actions aux lourdes conséquences comme des attaques par déni de service (attaques DDoS), des campagnes de phishing ou la propagation de malwares ou d’adwares (pour mener une fraude au clic généralement très lucrative).
Le pire dans ces situations précises est que l’entreprise serait tenue responsable des actions puisque c’est son cloud qui aura servi de support aux différentes attaques.
N’hésitez donc pas à surveiller l’activité de vos collaborateurs afin de vous assurer que tous portent bien le projet de l’entreprise.
7 — Les erreurs humaines
On le sait tous, lorsqu’il est question de sécurité, l’humain est souvent le facteur le plus difficile à maîtriser. En matière de cloud, cela se vérifie également puisque de nombreuses menaces sont directement liées au manque de connaissance des collaborateurs.
Il faut dire que dans de nombreuses entreprises, rien n’est prévu pour accompagner les salariés vers une meilleure compréhension du cloud alors que cela semble indispensable.
Aussi, pour réduire les erreurs humaines, la formation est souvent la solution. Les salariés chargés de sécuriser le cloud doivent ainsi être mis au fait des bonnes pratiques à suivre pour installer, configurer mais également surveiller le système informatique.
Le reste de vos effectifs pourra quant à lui profiter d’une formation moins approfondie où il sera question de sensibilisation aux risques de sécurité, de prise conscience des menaces et d’adoption des bons comportements avec les données.
Vous l’avez compris, si le cloud a ses avantages, il présente aussi des inconvénients. Toutefois, en optant pour une bonne politique de sécurité au niveau de l’entreprise, il est possible de réduire très largement les menaces que nous venons de présenter. Qui plus est, en choisissant un Hébergeur cloud de qualité, vous pourrez bénéficier des conseils d’un professionnel pour optimiser la sécurité de votre infrastructure. Cela n’a pas de prix et fait souvent toute la différence…