La fibre optique, un réseau plutôt écolo
Lorsqu’il est question d’évaluer l’impact environnemental des différents réseaux numériques, le critère retenu est souvent le volume émis de gaz à effet de serre. Or, celui-ci est étroitement lié à leur consommation énergétique.
Aussi, l’Arcep s’est intéressée à la consommation d’énergie des réseaux les plus récents pour étudier s’ils étaient énergivores ou non. L’autorité s’est ainsi chargée de comparer la consommation énergétique de la fibre optique par rapport à l’ADSL mais aussi au réseau RTC.
En la matière, la fibre est ainsi un vrai progrès puisque ce réseau ne consomme que 0,5 watt par ligne, là où l’ADSL consomme 1,8 watt par ligne et le RTC consommait 2,1 watts par ligne. Le progrès technologique permet donc bel et bien de réaliser des économies d’énergie, assurément un bon point dont peut se vanter le secteur des télécommunications.
La 4G n’a en revanche pas la fibre écolo
Bien que l’heure soit à l’arrivée de la connexion 5G, c’est bel et bien la 4G qui est en train de séduire les entreprises et les particuliers.
Aussi, l’Arcep a voulu évaluer son impact environnemental au plus juste. Elle a donc du prendre en compte les usages d’un Français-type et la consommation en kWh par giga-octets de données transmises.
Ainsi, pour une consommation de 6,7 Go de données en 4G, un utilisateur consommerait environ 50 kWh d’électricité chaque mois, soit trois fois plus qu’avec une ligne ADSL (16 kWh) et dix fois plus qu’avec un réseau fibre optique (5 kWh).
Nul doute donc que les opérateurs doivent parvenir à améliorer l’efficacité énergétique de la 4G au cours des prochains mois.