Deux explications majeures au boom du rapatriement des données du cloud
Si de nombreuses entreprises ont misé sur le cloud pour accélérer leur transformation numérique, certaines ont été déçues. Elles tentent alors d’opérer un rétropédalage en effectuant un rapatriement des données du cloud.
Leur déception a généralement deux principales raisons. D’abord, la promesse faite de réduction des coûts ne s’est pas vraiment confirmée. Ensuite, la sécurité des données dans le cloud les laisse perplexes.
Pour ce qui est des coûts, la plupart des DSI considèrent que la baisse est faible et qu’elle ne peut donc être avancée comme un argument justifiant la migration des données dans le cloud. Qui plus est, les frais de sortie sont prohibitifs et les meilleures offres sont toujours pour les nouveaux clients…
Quant à la sécurité des données, elle pâtit surtout du manque de compétences en la matière. Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) a effectivement, au moins partiellement, résolu le problème de la souveraineté en Europe.
Trop de cloud tue le cloud ?
Cela peut prêter à sourire mais beaucoup d’entreprises se demandent si elles ne se sont pas trop précipitées pour le cloud. Ne maîtrisant pas tous les tenants et aboutissants, elles ont voulu profiter au maximum des bénéfices du cloud.
Seulement voilà, en migrant toutes leurs données dans le cloud, elles ont fait une erreur. Une partie des données ne justifiait pas une migration dans le cloud, une solution de stockage intelligente suffisant. Désormais, l’heure est donc au rapatriement des données du cloud, avec les coûts que cela engendre.
Les entreprises cherchent aussi le modèle idoine. Beaucoup combinent ainsi un stockage d’entreprise à un cloud virtuel privé pour les données issues des applications, logiciels et services basés dans le cloud.
À voir si cette option répond aux besoins de votre propre société…