Fréquences 5G : 4 candidats sont annoncés en France
A l’heure où le gouvernement suisse est contraint de freiner le déploiement de la 5G, voilà qu’il franchit un nouveau palier en France.
Eh oui, à la fin du mois de février, les opérateurs de télécommunications devaient définitivement se positionner. L’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) a ainsi reçu 4 candidatures pour les fréquences 5G dans la bande couvrant de 3,4 à 3,8 GHz. Orange, Bouygues Télécom, SFR et Free ont fait part de leur intérêt pour cette « 5G non autonome ».
En effet, ces fréquences 5G permettront de déployer rapidement la technologie, la 4G existante étant soutenue par des antennes mobiles. Pour autant, il faudra bien attendre encore quelques années (2023 très probablement) pour disposer d’une 5G à la hauteur des promesses tant espérées.
En sachant que 4 lots de 50 MHz sont « mis en jeu », il est possible d’imaginer que chaque opérateur dispose du sien. Tous les grands opérateurs pourraient alors mener bataille « à armes égales », une bonne nouvelle pour les consommateurs ?
11 autres lots mis en jeu par l’Arcep
Dans la réalité, tous les opérateurs téléphoniques ne devraient pas réellement être à égalité après l’attribution des fréquences 5G en France.
Eh oui, si 4 lots de 50 MHz sont disponibles, l’Arcep propose aussi 11 lots individuels de 10 MHz. Autant dire qu’il y a de quoi faire la différence la différence avec les concurrents.
Il faudra toutefois adopter la bonne stratégie et mettre la main au portefeuille. Vendu aux enchères, chaque bloc de fréquences 5G additionnelles va nécessiter un bel investissement. Le prix de réserve a été fixé à 70 millions d’euros, laissant penser que les tarifs pourraient s’envoler. Jusqu’où ? Réponse dans les semaines à venir avec la nouvelle phase d’attribution des fréquences 5G en France.