Veolia a misé sur une transformation radicale de son système d’information
À l’heure où les géants du cloud construisent des datacenters toujours plus performants, Veolia a choisi de fermer les siens un à un. Il faut dire que le groupe français a choisi de migrer l’ensemble de son infrastructure informatique sur le cloud public, et ce d’ici à 2020.
Baptisé « Move 2 Cloud », ce programme peut surprendre à l’heure où la plupart des grandes entreprises misent sur le cloud hybride, le cloud public ayant globalement déçu.
Chez Veolia, le choix du cloud public était pourtant évident puisque la volonté était de « s’affranchir des contraintes d’infrastructure ». Deux prestataires ont été retenus à savoir AWS et Google, le premier accueillant 90 % des applications existantes alors que le second jouera un rôle clé pour tout ce qui est en lien avec la data.
Mais ce n’est là qu’une première étape du vaste projet dans lequel s’est lancé Veolia.
La G Suite retenue pour favoriser le travail collaboratif
Si Veolia vogue à contre-courant de nombreuses entreprises en misant tout sur le cloud public, le groupe français a décidé de parier sur la G Suite pour faciliter le travail collaboratif, préférant celle-ci à la très populaire suite Office de Microsoft (découvrir la communication osée de Microsoft pour promouvoir Office 365).
Jusqu’à présent, les employés de Veolia disposaient le plus souvent d’une messagerie Gmail et n’avaient pas nécessairement accès à toutes les applications. C’est pourquoi après le programme « Move 2 Cloud », c’est le programme Sanawad (Secure Anytime Anywhere Any Device) que va porter l’entreprise.
Comme l’expliquait récemment Fouad Maach, directeur du programme de migration Move 2 Cloud aux journalistes de l’Usine Digitale, l’objectif est de « rendre toutes les applications accessibles de façon sécurisée depuis n’importe où et à partir de n’importe quel terminal ».
Nul doute qu’avec la généralisation de la G Suite, c’est un espace collaboratif de qualité qui sera à la disposition des employés de Veolia.